Mon voeu principal en cette journée pour vous et ceux qui vous entourent :
QUE DU BONHEUR POUR CE 1er MAI !
Du bonheur, j'en souhaite à chacun d'entre vous et je charge ces petits brins de mon jardin de vous transmettre mes voeux. Profitez de chaque petite embellie !
Petite précision culinaire non négligeable puisque nous sommes sur un blog culinaire et que je mets parfois des fleurs dans mes plats, le muguet (et particulièrement les baies rouges qu'il forme en guise de fruits) est très toxique ! Je vous livre deux photos, MUGUET et AIL DES OURS, attention aux éventuelles méprises...
MUGUET
AIL DES OURS
Pour la petite histoire... (je remonte une partie du billet publié en 2014 où l'on pouvait lire l'origine du muguet fleurissant le 1er Mai...)
"La légende grecque veut que le muguet fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, pour en tapisser le sol, afin que ses neuf muses ne s'abîmassent pas les pieds (ah ! la conjugaison, quel bel outil !).
Les Romains célébraient au début du mois de mai les Florales, en l'honneur de Flora, la déesse des fleurs."
" On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu'en1560, Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent la Drôme où le chevalier Louis de Girard offrit au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin. Le roi, charmé, reprend cette pratique d'offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu'il en soit fait ainsi chaque année », la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays. Une autre version de la légende veut qu'en 1560, Catherine de Médicis charge ce chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, ville du département de la Drôme, d’une mission secrète auprès des Borghèse. Ce dernier revînt de chez cette riche famille italienne et, en guise de réussite de sa mission, offrît au roi à la cour de Fontainebleau un bouquet de muguet trouvé dans les bois.
En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail au 3e jour des sans-culottides tandis qu'il associe le muguet au jour républicain non du 1er mai, mais du 26 avril, rompant ainsi avec cette tradition royale.
Cette tradition se perd jusqu'au 1er mai 1895 qui voit le chansonnier Félix Mayol débarquer à Paris, gare Saint-Lazare, et se voir offrir un bouquet de muguet par son amie parisienne Jenny Cook. Une anecdote publiée dans ses mémoires rapporte que faute de trouver un camélia, que les hommes élégants portaient à l'époque au revers de leur redingote, il prend un brin de muguet le soir de sa première sur la scène du Concert parisien. La première étant un triomphe, il conserve ce muguet qui devient son emblème et relance peut-être cette coutume.
A la Belle Époque, les grands couturiers français offrent le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Christian Dior en fait l’emblème de sa Maison de couture. Dès lors, cette coutume du 1er mai devient une fête dans la région parisienne.
Ce n'est qu'au début du xxe siècle qu'il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l'églantine rouge (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), associée à la gauche, est remplacée par le muguet.
La vente du muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l'instauration de la fête du lait de mai par Aimé Delrue. Elle se répandît ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l'avènement des congés payés.
En France la vente du muguet par les particuliers et les associations non munis d'une autorisation et sur la voie publique est officiellement tolérée le 1er mai en respectant toutefois les autres obligations légales (il s'agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente). La tradition de pouvoir vendre le muguet sur la voie publique remontant à Claude-François de Payan, ami de Robespierre.
Il se vend en France chaque année 50 millions brins de muguet (vendus à l'unité ou en pots), 80% de la production étant réalisée dans la région nantaise par une trentaine de producteurs répartis sur une demi-douzaine de communes. "