Le lendemain, j'ai voulu simplifier la recette. Je n'ai pas ébouillanté les pêches, une manipulation de moins, mais les ai mises directement dans le sirop avec 3 brins de romarin cette fois pour une saveur plus corsée.
Cuites, je les ai égouttées pour les rafraîchir et éviter de se brûler les doigts en les pelant. Le sirop est plus coloré grâce à la peau.
Les pêches ont cuit quelques minutes de trop, aussi, j'ai évité de les rôtir au beurre par crainte d'obtenir de la bouillie. De la même façon, j'ai fait réduire le jus qui est devenu sirupeux comme le miel.
Ce sirop nappe parfaitement les fruits. Filtré, le nectar a cette couleur rose foncé.
Tout est beau en Toscane : la lumière, la couleur changeante des bâtisses, les toits comme les portes menant à la cuisine.