Ce sont tout simplement des plats de nécessité:
Le matin, la femme( c’est pas ma faute si la réalité est perverse!), allumait le feu pour y mettre à bouillir une marmite d’eau destinée aux boissons du matin.
Puis, au cours de la matinée, elle ajoutait dans le « pot »quelques légumes du jardin ou quelques sauvages de sa récolte, des céréales, un peu de viande ou un os tiré du saloir.
A midi, on se réunissait, au retour des champs, pour manger les morceaux. Le soir, on trempait le bouillon d’un peu de pain sec, et ainsi la vie suivait son cours, celui des nécessités et des fatalités.
Dans les milieux plus aisés naquirent des plats mijotés, au gré des saisons, que l’on mettait en cuisson jusqu’au retour des champs sur le coin du feu, sous une braise de tourbe ou dans le four du boulanger selon les lieux ou les coutumes.
Ainsi, au delà de la nécessaire nourriture de survie, naquirent des recettes régionales élaborées et goûteuses que malheureusement nous dévoyons allègrement aujourd’hui par excès de viandes ou de charcuteries : potées et pot au feu, garbures, choucroute, baeckeoffe etc……