Il y a quelque temps, nous avons eu l’occasion de tester un restaurant très sympa sur Paris : Les Noces de Jeannette.
Située au centre de la capitale, à côté de l’Opéra Garnier, cet établissement est plus que centenaire, ce qui est plutôt rare sur Paris !
Avec une première enseigne datant du 19e siècle, Les Noces de Jeanette est un restaurant tout à fait historique, qui baigne dans l’ambiance du quartier. En effet, tout évoque y l’histoire de l’Opéra et des Grands Boulevards.
Bienvenue dans un cadre dépaysant alliant élégance et authenticité. Le restaurant propose 5 salons, chacun travaillé avec soin dans une ambiance particulière. Mais ce qu’il a de sûr, c’est que tous possèdent un fil conducteur axé sur les opérettes et le cinéma. Vous y découvrirez de magnifiques affiches d’époque, sans oublier les lustres et les piliers en marbre qui continuent de prolonger l’expérience.
Nous avons eu le plaisir d’être accueillies par Aneta, la responsable commerciale des Noces de Jeanette, qui travaille dans l’établissement depuis plus de 12 ans. Une personne souriante, joviale, qui vous racontera avec grand plaisir l’histoire des Noces de Jeanette.
Merci pour à elle pour cette entrée en matière, nous étions parées pour passer un bon moment !
Du côté de l’assiette, la cuisine est authentique et traditionnelle. Mention spéciale pour le sourcing des produits qui proviennent de grandes maisons dont les maîtres mots sont la qualité et la rigueur. Tout est fait en transparence et les fournisseurs sont mis à l’honneur dans le menu. De même, la carte des vins est assez impressionnante, un choix conséquent allant des plus grands classiques vignobles de la France entière à certains produits atypiques.
Nous avons été agréablement surprises de retrouver dans la liste des apéritifs un verre de Macvin, spécialité Franc-Comtoise que nous avons l’habitude de déguster dans la région, mais que nous ne retrouvons jamais sur Paris.
On vous a assez alléchés ! Rentrons dans le vif du sujet !
Nous avons commencé par une coupe de Champagne de la maison Caron. Des bulles fines et légères qui chantaient dans le verre, un bon moyen de commencer le repas, tout en douceur.
Vous nous connaissez maintenant, on a l’habitude de tout partager, on ne vous citera donc pas qui à manger quoi, parce qu’autant vous dire que les assiettes étaient au milieu, afin qu’on puisse mieux vous en parler.
En entrée, nous avons donc pris :
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Les chipirons (on insiste bien ! On dit chi-pi-rons, ce n’est pas pour vous, juste pour Béa qui appelle ça de joli ci-prions ! ) à l’encre de chez Ramon Peña en salade. Les fameux chipirons sont servis tièdes sur un lit de roquette, et nappés d’une sauce à l’encre de seiche. Une entrée toute en simplicité, mais on valide tout à fait.
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Les tomates « Marquise Noire » et mozzarella di Bufala. Là encore, de la simplicité, les tomates sont bien mûres, la mozzarella est délicate et possède un bon goût, le pesto est là pour rehausser le tout. Selon nous, cette assiette aurait été encore meilleure si la mozzarella avait été une burrata.
Le tout servi avec un verre de vin blanc. Pour le coup, on se distingue car chacune a ses préférences. Nous avons donc pu déguster un Chablis du Domaine Gautherin ainsi qu’un Sancerre du Domaine Boulay. Deux vins de très bonne qualité avec une bonne amplitude en bouche. On ne vous dévoilera pas qui a pris quoi mais les vins étaient servis à bonne température, et s’accordaient très bien avec les entrées.
Comme on vous l’avait dit, la cuisine proposée aux Noces de Jeanette est 100% française. Vous trouverez bien évidemment divers poissons, volailles et viandes, mais nous avons opté pour la tradition.
Nous avons donc pris :
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Un Boudin noir aux piments d’Espelette de Christian Parra. On sait déjà que ça va en rebuter plus d’un, mais nous, on adore ça ! Le seul problème, c’est que souvent, c’est un petit peu difficile à digérer (pour nous). C’est là que Christian Parra, chef doublement étoilé, a trouvé la solution en réalisant un boudin pas uniquement à base de sang mais en y incorporant également toute la tête du cochon. Un résultat plus léger avec une mâche agréable, relevé justement en épices. Le tout servi sur un écrasé de pomme de terre qu’on aurait aimé un peu plus généreux pour un meilleur équilibre.
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Un Magret de canard au cassis, poire rôtie. Une cuisson rosée, un filet tendre à souhait, nappé d’une réduction au cassis. La poire est fondante, une subtile saveur de miel s’en dégage. Mention particulière pour la polenta, qu’habituellement nous laissons toujours de côté, mais qui là a été dévorée avec plaisir, parce que parfaite.
Unanimité pour l’accord mets et vins des plats, nous avons opté pour un Malbec du Domaine la Calmette. Un vin qui répondait parfaitement à nos attentes et à nos préférences, à la fois sur des notes de fruits rouges mais avec une bonne finale tanique.
Et pour terminer ce bon repas, eh oui, en tant que bonnes françaises, impossible de ne pas passer par la case dessert, nous avons donc opté pour :
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La glace bio au caramel sel de Guérande de Terre Adélice, la glace est bien onctueuse et avec un goût prononcé de caramel au beurre salé mais malheureusement trop sucrée pour nos papilles. A notre avis, elle manque d’un petit accompagnement pour alléger ou donner de la texture au dessert.
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Le pain perdu au miel, glace crème de lait bouilli, qui était beaucoup plus à notre goût, un peu sucré aussi mais très gourmand, la brioche est imbibée à la perfection. Mention spéciale pour la glace dont le parfum est très original, accompagne très bien le dessert, et nous rappelle les saveurs de la tarte au Libouli.
En conclusion, une adresse agréable qui permet de faire un arrêt dans le temps grâce au décor et de profiter d’une cuisine traditionnelle et authentique. Ca vaut vraiment le détour !