Hier, donc, je me suis rendue aux studios d'enregistrement de Radio France Bleu Gironde. Heureusement que je suis partie bien en avance car il m'a fallu plus de deux heures pour arriver sur la rive droite de Bordeaux depuis ma campagne sauternaise.
La chance étant de mon côté, je trouve une super place pour ma petite voiture. Payante bien sûr. Donc, je cherche l'horodateur...Tout en bas de la rue. Quelques cent mètres plus tard, je me retrouve face à une machine pleine de boutons. Où est donc passée celle où il suffisait de glisser quelques pièces pour obtenir son droit au stationnement?
Quand je vous dis que je ne sors pas souvent de ma campagne! Chez moi, il suffit de mettre un disque indiquant votre heure d'arrivée sur le tableau de bord de la voiture.
Donc on me dit d'appuyer sur le bouton 1. J'appuie sur le bouton 1. Puis, on me demande d'indiquer le numéro de ma plaque d'immatriculation.
Et, là, mon regard se vide. "Mais je la connais pas par cœur ma plaque d'immatriculation!!!. Et je regarde ma petite Titine rouge, tout là haut, 100m plus loin. Je remonte, je prends une photo de l'arrière train de ma voiture, très jolies fesses je dirai
Je retourne vers mon ennemi juré l'horodateur et docilement réponds à toutes ces questions. Big brother n'est pas loin...S'il me demande ma taille de soutien gorge, je lui balance mon sac dans son écran!!!
Le joli petit ticket sort enfin, et je remonte pour la deuxième fois vers Titine.
J'inspire un bon coup. Regarde sur l'appli "plans" si je ne suis pas trop loin : 6 min de marche. Génial.
Oups, Sam, n'oublie pas de noter le nom de la rue où tu es garée...
Et voilà, je suis devant les grilles de Radio France Bleu Gironde. Alors, ici, aussi, je rencontre un problème avec l'interphone. Il y a plein de numéros mais pas de nom. 'Cherchez votre correspondant"...Ok...
Je me souviens des simples interphones où les noms étaient indiqués et il suffisait d'appuyer sur le bouton à côté.
Il va quand même falloir que je sorte de ma campagne, je suis en train de me fossiliser.
Ce qui m'a rassuré, c'est qu'un jeune homme ne comprenait pas lui aussi le système. Fort heureusement pour lui et moi, une personne sortait et nous a donc laissé la grille ouverte.
Bien, mais l'aventure n'est pas terminée. France Bleu Gironde ne se laisse pas approcher aussi facilement!
Je regarde les panneaux indicateurs, monte dans l'ascenseur jusqu'au troisième étage. Pas très accueillants, les locaux. Pas du tout même. Je frappe à une porte, on m'ouvre, je dis que j'ai rendez-vous avec Rodolphe. Le monsieur sourit et me répond que je suis aux bureaux administratifs de Radio France...Les studios sont au rez-de-chaussée.
"Vous avez dû trouver que c'était pas très glamour comme lieu"
"J'aurais pas dit mieux!"
"Mais vous n'êtes pas la première à vous tromper".
Ah, ça me rassure. Gentiment, il m'accompagne.
Enfin, j'y suis!
Rodolphe vient me chercher, me briefe rapidement. Je sens qu'il maîtrise bien son sujet, en l'occurrence mon roman et aussi ma biographie. Je suis surtout toute émue de parler pour la première fois de l'Empreinte de la Chair et de savoir que beaucoup de personnes vont m'écouter. C'est une chose que de le faire lire à son entourage, cela en est une autre d'en parler à des inconnus, des futurs lecteurs je l'espère...
J'ai le trac oui, mais il se dissipe petit à petit grâce à la gentillesse de l'équipe. Ici, on est comme à la maison me dit Rodolphe.
Cela tombe bien, j'adore être chez moi!
Merci Rodolphe pour ce magnifique moment radiophonique en ta compagnie.
Et voici donc le lien pour écouter l'interview . Cliquez : ICI
L'Empreinte de la Chair a besoin de vous, j'ai besoin de vous. Le bouche à oreille est un des meilleurs moyens de communication. Si vous en avez envie, allez voir votre librairie, votre salon de thé ou tout autre lieu sympa où je me ferai un plaisir de venir dédicacer. J'apporterai même les muffins.
J'ai également envie d'aller dans les lycées, collèges, groupes d'écoutes pour partager mon expérience sur l'anorexie. De cela aussi vous pouvez en parler autour de vous.
Contactez-moi, donnez-moi vos idées...
Sans ses lecteurs, un roman n'est rien.