Les petits soleil de chaque jour, Ondine Khayat, Michel Lafon

Par Lesateliersdesam

En été, j'adore flâner dans les rayons de la maison de la presse du Cap Ferret. Bon, je dois avouer que j'ai l'impression de faire une infidélité à ma maison de la presse préférée, Le Mascaret à Cadillac. Mais comme la livraison sur le bassin n'est pas encore proposée (c'est une idée les amis, non?), je vais donc me réapprovisionner dans la librairie du boulevard de la plage.

Ils ont un petit coin pour les livres de poche et j'y trouve souvent des pépites. Et voilà une des pépites dont j'aimerais vous parler.

Mais quel livre! Je n'ai pas lâché mon stylo et j'ai surligné des phrases et des phrases.

Il est tombé à pic, vraiment. Il y a des moments comme ça dans la vie où on a besoin d'un petit coup d'éclairage, d'un certain recul pour mieux apprécier ce qui nous est offert.

Ce roman c'est la chantilly sur une tarte aux pommes, c'est le chocolat fondu sur une poire onctueuse, c'est le sucre qui pétille sur des fraises, c'est la glace dans un rosé chaud, bref c'est le petit soleil de chaque jour...

Et si on parlait du roman?

La quatrième de couv : Clélie vit une retraite paisible après avoir fait le bonheur des clients de la boulangerie Destempes en leur vendant pains et gâteaux confectionnés avec amour. Mais à l'aube de l'été, Colline, la petite-fille de la maison, bouleversée par le divorce de ses parents, perd littéralement le goût de vivre. Touchée par la détresse de l'enfant de neuf ans, Clélie lui propose de venir passer les grandes vacances avec elle. Elle va lui présenter ses voisins et amis de la place des Ternes, qui, chacun à sa manière, vont tenter de répondre à ses interrogations sur le sens de la vie et l'aider à trouver sa place dans le monde.

Et maintenant quelques citations :

"...tous les enfants sont nos enfants, il n'y a aucune différence. Vous comprenez? A partir du moment où ils sont sur terre, notre responsabilité est engagée. Et nous, les aînés, il est de notre devoir de nous mobiliser."

"Les enfants envoient vers l'infini des fusées remplies de questions et c'est quand ils grandissent que la vie leur répond. Mais c'est souvent trop tard : ils ont oublié leurs questions."

"Elle détestait ce qui s'achevait, ça la plongeait dans ne profonde tristesse. C'est pour cela qu'elle avait toujours laissé des aliments dans son assiette. Pour ne jamais en voir la fin."

"Plus on veut s'élever, plus on doit s'ancrer dans la terre. Sans racines bien irriguées, point de croissance spirituelle."

C'est un petit livre qui fait un grand effet. Vous savez quoi, prenez-le temps ce weekend de vous plonger dedans et vous verrez que dimanche soir vous n'aurez pas le cafard...

Lisez, c'est un ordre!