J'ai rencontré Guy durant l'été 2015.
Il dédicaçait à la maison de la presse du Cap Ferret. Il était accompagné de sa chienne Gipsie. Vous savez combien j'aime les animaux, alors je me suis spontanément approchée pour la caresser. Et bien entendu, Guy et moi-même avons engagé la conversation. Il m'a parlé de ses livres, c'était passionnant.
Et quand il m'a posé la question : "Et vous, vous faites quoi?", alors, pour la première fois, j'ai osé dire à un inconnu "je suis en train d'écrire un livre". C'était déjà L'Empreinte de la Chair.
A mon grand étonnement, il s'est intéressé à ce que j'écrivais. Me donnant des conseils, me motivant, un coach en quelque sorte dans toute la spontanéité du moment.
Nous nous sommes aperçus que nous avions des amis en commun. Et plein d'autres affinités également. Ce fut un moment en survol.
Nous nous sommes salués, lui et moi nous souhaitant bonne continuation pour la suite, moi achetant son roman "Flic de papier" et lui me demandant de ne pas hésiter à le contacter si besoin.
Et dire que j'avais failli ne pas aller à la maison de la presse ce matin-là...
Peu de temps après, j'osai contacter Catherine, sa merveilleuse épouse, qui voyait totalement qui j'étais car Guy lui avait parlé de notre rencontre.
Je dois vous avouer que, sans eux, sans leur soutien, leur écoute et leurs précieux conseils, je ne serais peut-être pas allée au bout de mon roman. J'aurais probablement baissé les bras devant les embûches, croche-pattes et croche-pieds.
Je les en remercie.
Voilà pour la petite histoire.
Sachez cependant que je garde toute mon objectivité quant à mes lectures et que, si aujourd'hui je vous parle du dernier livre de Guy, Même le scorpion pleure, c'est parce que j'ai passé un moment de lecture très agréable, comme à chaque fois.
C'est le quatrième opus qui met en scène ce flic complètement atypique qu'est Anselme Viloc. Il n'y a ni violence, ni sang, ni sexe. En fait, il manque tous les ingrédients classiques des thrillers. C'est la raison pour laquelle, j'en suis convaincue, les romans de Guy Rechenmann sont d'excellents polars.
La quatrième de couv :
Anselme Viloc est de retour dans le quatrième volet de ses aventures. Un polar mentaliste, comme le qualifie l'auteur, pour trouver la vérité il faut souvent chercher en soi, dans son passé, elle se construit en harmonie avec son environnement, avec le vivant...
Guy Rechenmann, auteur confirmé rejoint les éditions Cairn avec son célèbre héros Anselme Viloc, un flic atypique et obstiné.
Il est des sourires qui camouflent la peine. D'autres cachent la malice, voire le vice, tel celui qu'Anselme Viloc voit se dessiner sur les lèvres de l'une des personnes présentes à l'enterrement de son ami Augustin. Augustin, le colosse, l'indestructible, pourtant mort subitement.
Un viager, une mort inattendue, et ce sourire... Un sourire qui le dérange, le hante même... Anselme, le flic de papier, doit comprendre, mener l'enquête pour chasser cette peine qui l'étreint.
Ce qu'il y a d'intéressant dans l'écriture de Guy, ce sont les sujets dont il traite en "sous-marin".
De mon point de vue, l'enquête lui sert de prétexte pour développer des thèmes qui éveillent en lui des questionnements ou sur lesquels il a trouvé des réponses.
Dans "Même le scorpion pleure", l'auteur plonge dans une dimension paranormale où se mêlent géobiologie, astrologie et hypnose.
Je ne vous en dirai pas plus car, à mon avis, trop en a déjà été dit. Il est indispensable de ne rien révéler et de l'enquête et des manifestations EXTRAordinaires afin de conserver le suspens et la surprise.
Sachez seulement qu'il est encore et toujours question de chats : "Il n'est pas encore minuit, seules des disputes entre chats griffent le silence".
Ah, les chats! Magiciens, à l'œil mystique et aux pouvoirs sacrés...Véritable éponge capable d'absorber les énergies négatives des lieux.
Ce n'est pas pour rien que ce félin se retrouve dans tous les romans de Guy.
Ah mais au fait, vous demandez-vous, pourquoi ce titre?
Pour avoir la réponse, plongez vous dans le roman :-)
Lisez, c'est un ordre!