Je suis déçue...

Pas vraiment par le livre mais plutôt par mon incapacité à m'y plonger, à y croire. Je pense être passée à côté. Et pour la lectrice que je suis, il n'y a rien de pire. D'autant plus que ce roman a été un des coups de cœur d'une de mes chères amies. Alors, pourquoi n'ai-je pas accroché?

Vue la quatrième de couv, je m'attendais à une modernisation du Bérénice de Racine. Pas du tout. Enfin, de mon point de vue.

La quatrième de couv : Titus n'aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu'il l'aimait.
Titus n'aimait pas Bérénice alors que tout le monde a toujours pensé qu'il n'avait pas le choix et qu'il la quittait contre sa propre volonté.
Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s'aiment au Ier siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIe siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café.
Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu'il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire une histoire comme ça ? Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d'une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c'est qu'il ne l'aime pas comme elle l'aime. Mais c'est très long et très compliqué d'en arriver à une conclusion aussi simple.

Vue la quatrième de couv, je m'attendais à une modernisation du Bérénice de Racine. Déception, ce ne fut pas cela. Enfin, de mon point de vue.

L'histoire contemporaine ne doit représenter qu'une vingtaine de malheureuses petites pages qui, finalement, n'expliquent pas grand chose de cette histoire d'amour qui se termine.

On plonge subitement dans la vie de Racine pour ne plus vraiment le quitter. Et franchement, si j'avais voulu en apprendre sur la vie du dramaturge et poète, je pense que je me serais davantage intéressée à une biographie.

En fait, je n'ai fait qu'attendre le développement d'une histoire qui n'arriva pas.
C'est pour cela que je dis être passée à côté de ce livre. Il y a un truc qui a dû m'échapper, malheureusement...

Quelques citations et jolies phrases qui ont retenu mon attention :

"On dit qu'il faut un an pour se remettre d'un chagrin d'amour. On dit aussi des tas d'autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité."

"Racine, c'est le supermarché du chagrin d'amour"

Il détente le temps qui use l'amour et le chagrin de l'amour"

"Jean se réjouit à l'idée qu'on puisse avoir plusieurs vies tout en devinant que les virages ont souvent l'impulsion des retours"

Vous l'aurez compris, ce roman me laisse indécise. Je ne peux ni vous recommander de le lire ni vous en dissuader. Je pense que c'est un livre qu'il faut avoir entre les mains quand le bon moment est venu.

Pour moi, ce fut trop tôt...ou trop tard

Lisez, c'est un ordre.