Petit à petit je vois tout s’améliorer pour moi. Un peu comme quand tu vides ton armoire et qu’il y a juste un tas de fringues sur ton lit. Que c’est chiant au début mais que, petit à petit, tout est mieux qu’avant.
Depuis des mois, j’oscille entre « c’est le bordel, tout est en bordel et j’y vois rien » et « Franchement ça va pour moi, vive le changement, je vois vraiment rien mais ça va forcément déboucher sur un truc plus clair à un moment ».
Ben ça y est. J’y vois plus clair.
J’ai fini de faire le deuil de mes histoires d’amour achevées ou naissantes, des relations abusives, de ma vieille garde robe éparpillée entre la maison de mes parents, les centres de dons et les armoires de mes potes.
De mon appart, ma carte UGC et ma routine parisienne. Du café, des baguettes de pain et du Kebab de ma rue.
En fait, je me suis jamais sentie autant at peace with myself de toute ma vie. Et c’est tout chelou, tout inhabituel, mais j’aime bien.
J’ai un boulot trop cool que je vais bientôt commencer, une nouvelle routine, un nouveau chez-moi. C’est le meilleur automne de ma vie.
On est le 14 octobre 2017, et pour la première fois depuis des mois et des mois, je recommence à me sentir safe.
En quelques mois j’ai fait tous les trucs les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie et là, finalement, je respire.
« Ça va aller mieux tu vas voir », yep, j’ai vu.