Lynwood Miller de Sandrine Roy, éditions Lajouanie

Par Lesateliersdesam

Voici la quatrième de couv : "Elle est jeune, belle et capable de déplacer des objets à distance et de guérir par l'imposition des mains. On cherche à la tuer. Il est beau, américain, et coule une retraite paisible et prématurée dans les montagnes françaises. C'est un ancien membre des forces spéciales. Il veut la sauver. Ils se sont rencontrés dans des circonstances peu communes : deux malfrats avaient kidnappé la belle et projetaient de l'exécuter. Pas de chance, ils opéraient à deux pas de la bergerie de l'ancien soldat... Gravitent autour de ce duo deux psychiatres allemands au passé chargé ; un jeune hacker un brin introverti partageant son temps entre balades dans ses Pyrénées natales et curieuses missions à travers le monde ; une brigade de policiers d'outre-Rhin ; un commissaire français débonnaire, et un sacré nombre de gens bien décidés à faire disparaître définitivement l'héroïne."

On a échangé et j'ai beaucoup parlé...enfin écrit plutôt. Car de Sandrine, je ne connais que sa voix, ses photos et ses mots. Mais c'est déjà beaucoup!

Elle m'a donné de bons conseils, m'a motivée et sur-motivée! Un peu comme un coach, distillant son expérience et son savoir-faire.

Sandrine, c'est une chance sur mon parcours d'apprenti écrivain.

J'ai commandé son roman et je garderai pour moi la magnifique dédicace. Ne m'en veuillez pas mais il y a des choses qu'on ne doit pas partager, par respect pour celui qui donne...

Je me suis installée dans mon lit, sous la couette, une bouillotte aux pieds. Comme chaque soir, en attendant que le sommeil me rattrape et me fasse lâcher et des yeux et des mains le livre que je suis en train de lire.

Mais voilà, le sommeil n'est pas venu et mes doigts en même temps que mon regard sont restés accrochés aux pages.

Le style est simple mais c'est cette simplicité qui m'a parlée, comme un dessin d'enfant qui dit tout grâce aux couleurs et aux formes choisies. C'est efficace et saisissant. Emouvant et terrifiant.

Les personnages sont là. Comme je les aime. Fragiles et forts à la fois. Des gens sur qui on peut compter, comme il en existe rarement.

Le rythme est excellent, ne nous permettant pas de respirer ou alors à peine, juste le temps d'une bouffée afin de ne pas manquer d'oxygène.

Et il y a cette histoire d'amour, les sentiments décrits, l'attirance et les pulsions. Les mots tombent parfaitement, éveillant nos propres émotions.

Ce roman c'est comme un bon film de cinéma. On se sent bien et heureux après. Il nous a sorti de nos vies, a apporté la distraction nécessaire pour faire fuir le stress.

C'est vrai, c'est un "roman policier mais pas que..."

Vous l'avez compris, j'ai aimé le roman de Sandrine. Et j'ai regretté de l'avoir lu si vite. De ne pas avoir posé le temps et ainsi en savourer la lecture chapitre après chapitre.

Promis je ne me ferai pas "avoir" avec le prochain (oui, il sortira en mars 2017!)! Je le savourerai...

"Le mois de mai fut pluvieux, c'était à désespérer de voir un jour le soleil. Il rentrait trempé de son jogging matinal mais n'aurait dérogé à sa nouvelle habitude pour rien au monde"