Nous vivons de plus en plus dans un monde où rien ne doit dure, où nous disposons de « consommables », des choses sans importance, que nous utilisons, puis oublions ou jetons, du plaisir à usage unique car déjà dépassé le jour même !

Cette logique de la société de consommation veut nous désintéresser de tout ce qui est utile, durable, recyclable, réparable, échangeable, non délocalisable, en un mot incontrôlable.

De plus en plus cette logique veut s’appliquer aussi aux travailleurs eux mêmes qui sont devenus interchangeables, corvéables et jetables à l’envi ! On veut leur démontrer leur peu de valeur, leur coût trop élevé, la pesanteur du code du travail et des lois sociales qui freinent la bonne marche de la machine à faire des dollars !

Et ne parlons pas des services publics et des aides sociales qui ruinent notre pays et empêchent les banquiers de compter en paix !

Le libéralisme, la société de consommation, tendent à pousser à la roue de l’anéantissement de la planète surexploitée, et à la négation de l’humanisme et des valeurs qui cimentent une société au service de ses membres !

Pour ne plus être des moutons conduits à l’abattoir des marchands de soupe, au broyeur de la consommation effrénée et vaine, quelques valeurs s’imposent :
   – local, durable, réparable, utile, collectif, partagé, co-utilisé….

Acheter d’occasion, faire durer le plus longtemps possible, aussi longtemps que l’objet rend les services pour lesquels il a été conçu, fuir les tendances, modes, nouveautés, publicités.

Une voiture, un appareil électro-ménager devrait être conçu pour durer dix ans ou plus, pouvoir être facilement réparé et recyclé.

L’avenir, ce n’est pas le changement  tout prix, plutôt l’usage raisonné sans possessivité d’objets qui nous sont vraiment utiles!