[Restaurant] Coretta, le spot branché du quartier des Batignolles

Le temps file et je n'ai pas encore eu le temps de vous parler du Coretta, ce néo-bistrot qui frise le gastro et que j'ai testé il y a déjà quelques mois.
Alors mieux vaut tard que jamais, voici venue l'heure de vous en parler plus longuement !

Le Coretta c'est qui, c'est quoi ?
Coretta est le petit frère du Neva, autrement dit la "nouvelle" adresse (ouverte en janvier 2014) chic et ultra branchée de l'équipe qui a déjà hissé le Neva parmi les meilleures tables de la capitale.
[Article sur le Neva "on progress"... restez connectés !]
Coretta, c'est un clin d’œil à Coretta Scott King, épouse du pasteur et militant pacifiste afro-américain. Et c'est derrière de grandes baies vitrées, au rez-de-chaussée d'un HLM bioclimatique, que la jeune Chef mexicaine Beatriz Gonzales a décidé de réunir son équipe pour nous proposer une cuisine ultra contemporaine, franche et décomplexée.
A l'image du décors.
Ici, tout est pensé pour rappeler les codes du design Scandinave : du chêne brut au contreplaqué, en passant par les tables façon marbre blanc ou en granit noir, l'architecte Brune de la Guérande a su retranscrire avec justesse l'empreinte du Chef et de sa cuisine.
Vos voisins de table seront certainement des habitants du quartier, habitués des adresses branchouilles qui fleurissent dans le coin, comme le Bistrot des Dames, l'Envie du Jour, Gare au Gorille ou bien sûr le Neva. Qui dit branchouille, dit population de barbus tatoués à chemise à carreaux, mais pas de panique, l'idée est de venir ici à la cool, ambiance cosy et lumières tamisées.
On a beau dire, le quartier des Batignolles est vraiment the place to eat du moment !
Et dans l'assiette, ça donne quoi ?
Eh bien ça donne tout, j'ai envie de dire !
Des assiettes raffinées, qui misent autant sur le visuel que sur le gustatif. Les goûts sont fins, les cuissons précises, le service impeccable. Du haut niveau.
La carte change régulièrement, mais la maison a son plat signature : le maquereau sauce miso, pomme verte et gingembre. Personnellement, mon cœur s'est emballé pour la daurade royale et la fraicheur de son bouillon d'hibiscus, le ris de veau crousti-fondant (j'ai aussi testé celui du Neva pour comparer... et bah dans les deux cas, vous pouvez y aller les yeux fermés !) et l'intrigante texture de framboises.
Pour les adeptes de l'apéro-comptoir, le rez-de-chaussée propose quelques botanas que vous pourrez venir déguster sans réservation. Paraît-il que la burrata est à tomber...
Résultat : un dîner d'exception pour 39€ le menu entrée/ plat/ dessert. Encore faut-il s'y prendre à l'avance pour avoir la chance d'y goûter...
Le mot de la fin : Neva, Coretta... jamais deux sans trois ?