La Capital (vendu), La Capital (vendu) – c’est un slogan publicitaire en immobilier ou c’est une shoppe à tacos?
Niché sur le côté ouest du boul. St-Laurent, juste avant l’énorme porte qui délimite le quartier chinois sur le boul. René-Lévesque, le petit nouveau du quartier n’est ni chinois, ni un courtier immobilier, c’est une shoppe à tacos qui se nomme La Capital et qui vient combler un vide qu’il y avait dans la métropole depuis des années, soit des bons tacos qui nous rappelle la chaleur du Mexique et la richesse de sa cuisine colorée.
Car oui, c’était le désert dans notre ville pour les tacos mais étrangement, en l’espace d’un an, on dénombre une panoplie de nouvelles offres un peu partout en ville, pour notre grand bonheur. Mais va falloir que vous notiez l’adresse : même si c’est hyper bien localisé à la frontière du quartier des spectacles, du quartier du chantier (du CHUM), du quartier chinois et du quartier du Palais des Congrès, l’adresse ne saute pas aux yeux, simplement parce qu’il fait partie d’une plus grande devanture identifiée au restaurant Hunan.
L’offre principale est évidemment des tacos et j’y suis retourné à deux reprises chers lecteurs parce que 1) je suis gourmand 2) je voulais essayer plus d’une sorte mais mon estomac est limité et je suis en attente d’une greffe d’estomac auxiliaire 3) je valide presque toujours 2 fois les restos que je visite, simplement pour évaluer la constance de l’offre. Oui, oui, je prend ça au sérieux.
El Pastor
Lors de ma première visite, j’avais essayé les « El Pastor » – lors d’une visite dans une des meilleurs shoppes de Mexico City, mon client mexicain m’avait expliqué que les El Pastor sont pas mal les plus populaires au Mexique, c’est avec cette combinaison qu’ils comparent les restos entre eux pour évaluer lesquels sont les meilleurs. La viande de porc est marinée dans un savant de mélange d’agrumes, de cumin, origan, ail et de piment en poudre. Servi sur un taco souple ouvert, on y ajoute de la coriandre, des oignons crus et la star qui fait toute la différence – des morceaux d’ananas frais.
Carnitas
Pour ma deuxième visite, j’avais été intrigué par les « Carnitas » – viande de porc également mais marinée et confite plusieurs heures au four, la viande prend une consistance effilochée et une texture molle en bouche. Bien serré dans son taco souple, saupoudré d’oignons crus et de radis croquants qui viennent coupé la viande grâce à leur texture fraîche et croquante. Des deux, j’ai une préférence pour le Pastor, j’aime vraiment les ananas avec le porc mariné et c’est relativement nouveau dans mon répertoire.
Vous aurez également le choix de deux sauces (classiques, vertes ou rouges) que j’ai généreusement beurrer sur tous mes tacos et sans jamais regretter la petite touche piquante que ça ajoute et pour vous, palais sensibles, y’a rien pour appeler les pompiers non plus. Petit clin d’oeil au quartier (et parce qu’on va se le dire, c’est vraiment pas cher), les tacos sont servis dans de la vaisselle chinoise !?! Le melting pot à son meilleur.
Les tacos ont coûté $9.75 pour 3 portions généreuses qui ne vous enverront pas à la barre de chocolat à 16:00 parce que ça fait un bon gros dîner mais parce que j’avais le goût d’essayer une boisson gazéifiée Jarrito au tamarin ($3.00), j’ai légèrement défoncé le budget cette semaine. Au final, j’ai pas capoté sur les deux saveurs essayées mais si vous êtes dans le quartier, c’est une belle adresse à retenir.
Qu’ont en commun La Capitale Vendu et La Capital tacos, donc?
Les deux prônent « emplacement – emplacement – emplacement » pour leur succès ! (aka location – location – location).
Mais dans un des deux cas, la facture est moins salée.
Nourriture: 4/5
Service: 5/5
Coût total : $14.66
La Capital – tacos
1096 boul. Saint-Laurent
Ouvert : tout le temps et même tard
François Lavigueur, ami-collaborateur, recherchiste non-officiel en bonnes adresses, lectures et produits.
François c’est l’ami avec qui tu peux parler sans JAMAIS manquer de sujets. En fait, dans son cas, il est possible de simplement l’écouter avec plaisir pendant des heures, tellement ses histoires sont colorées et intéressantes. Avouons-le, parfois on se demande si il aboutira à une fin avec tous ses détours, mais « Life is a journey, not a destination » et les plaisirs sont, avec François, dans les détails! Grand raconteur, éternel curieux, il est avide explorateur et d’un enthousiasme impossible à résister.