Roscon de reyes : une couronne des rois à Madrid

Par Isca
En cette période d'Epiphanie, j'ai découvert une spécialité espagnole identique à notre couronne des rois parfumée aux écorces d'orange, à la fleur d'oranger et au rhum mais agrémentée de crème. C'est une couronne tropézienne en gros ! 

Ingrédients

1 couronne des rois
Crème pâtissière collée
250 g de lait
70 g de sucre
1 oeuf + 1 jaune
25 g de fécule
30 g de beurre
2 feuilles de gélatine (4 g)
1 sachet de sucre vanillé
1 bouchon de rhum
125 g de mascarpone
Sirop
200 g d'eau
80 g de sucre
1 bouchon de fleur d'oranger
Décor
1 blanc
Sucre casson
Ecorces d'orange & fruits confits
Sucre glace


Préparer la pâte, la laisser lever une première fois à température (je n'ai pas fait lever au frais car c'est plus long) puis façonner la moitié comme indiqué dans la recette dans un cercle beurré de 24 cm. 


Laisser pousser de nouveau 1h30 environ. Pendant ce temps, réhydrater la gélatine dans un saladier empli d'eau glacée. Préparer la crème pâtissière, la retirer du feu, ajouter le rhum, le beurre froid puis la gélatine essorée. Refroidir la crème en l'étalant dans un bac filmé. Bien recouvrir de film pour éviter le croûtage.  Dorer la couronne au blanc d'oeuf restant et saupoudrer largement de sucre casson. 



Si l'on prépare 2 couronnes, il est possible de cuire les deux en même temps à four préchauffé à 200° pendant 25 min. Sortir du four, décercler et laisser tiédir. Préparer le sirop en portant à ébullition le sucre et l'eau. Parfumer à la fleur d'oranger. Couper la couronne en deux et humecter le dessous et le dessus de sirop. Retourner le couvercle et le saupoudrer de sucre de glace puis le décorer des écorces et des fruits confits. 

Fouetter le mascarpone et l'ajouter à la crème refroidie. Foisonner l'ensemble. 


Garnir le dessous de la couronne de crème à l'aide d'une poche à douille cannelée. Si la crème paraît trop souple, la replacer au frais. Insérer la fève et poser le couvercle. J'ai glacé les fruits confits avec leur sirop contenu dans le bocal. 


Si je suis allée pas mal de fois à Madrid, je n'ai jamais trouvé l'occasion d'en parler, ne sachant par quel bout commencer. Madrid, c'est avant tout une ambiance. 

Et puis dimanche dernier, j'ai découvert un bijou, un écrin plus précisément qui abrite les oeuvres de Sorolla. 


L'ancienne demeure atelier du peintre de la lumière est devenue un charmant musée  entouré d'un ravissant jardin andalou. 


Après le bain - 1909

Le bonheur de vivre de Sorolla continue d'imprégner la maison et l'on ressort de cette visite sur un petit nuage ! 




Madre - 1895