Point de vue réconfort, on peut difficilement faire mieux que le bouillon de volaille maison, qui a le bénéfice additionnel d’être facile et naturel. Si vous voulez faire plaisir à votre conjoint(e), votre voisin(e) ou votre petite famille, voici votre inspiration, surtout durant les saisons froides. En bonus, les effluves qui s’échapperont de votre cuisine devraient être assez inspirantes pour faire assoir même le plus sauvage des adolescents ou le plus workaholic des conjoints.
Chez nous, la moitié de la famille aime le bouillon avec boulettes de Matzoh (recette juive que j’ai adopté en la découvrant sur des émissions de télé américaines) et l’autre moitié avec des petite nouilles (la classique soupe poulet et nouilles – mais 100% naturelle et tellement meilleure!). Dans les deux cas, je verse ce bouillon parfait sur une bonne quantité de viande de volaille qui a été préalablement cuite à même le bouillon (mais surtout pas deux heures durant!).
Je crois qu’il est primordial pour n’importe qui de savoir comme il est facile de faire son propre bouillon de poulet maison. Je ne dis pas que celui-ci doit remplacer toutes les recettes qui demande du bouillon. En fait, chez moi, je le considère comme très précieux et je le garde pour des recettes où celui-ci fera vraiment la différence (la plupart du temps comme simple soupe poulet et nouille ou soupe volaille et boulettes de Matzoh). Pour les autres cas, j’utilise soit mes herbes salées, soit du bouillon en boite UHT, soit une combinaison des deux.
Pour la liste des ingrédients, je vais vous envoyer directement à Youtube pour voir la capsule. Pas que je sois paresseuse mais parce qu’ici, on parle plutôt de technique que de recette. Il existe tellement de variations de bouillon de volaille maison, qui, finalement, dépendent de la quantité d’os, de carcasses ou de morceaux de poulet que vous avez sous la main.
N’oubliez pas à l’avenir de préserver tous ces os après vos autres repas de volaille. Comme nous sommes ici de grands fans de pilons et ailes, j’ai souvent des os au congélateur qui s’accumulent pour la prochaine recette de bouillon. J’ai pour mon dire que plus il y a d’os, mieux il sera. Pour moi, la qualité d’un bouillon de volaille se mesure à la densité de sa gélatine une fois refroidi. Les os de canard, de dinde ou d’oie peuvent aussi être ajoutés pour un bouillon encore plus riche.
Directives (grosso modo)
- Faire rôtir les os et/ou les carcasses et/ou les morceaux de volaille dans un peu d’huile d’olive jusqu’à ce que le tout soit bien grillé. Ajouter un peu d’eau, amener à ébullition et déglacer (en grattant le fond de la casserole avec une cuillère de bois). Ajouter le mirepoix (Carotte – oignon – céleri) et, si vous avez, quelques tiges d’herbes fraîches (thym, persil) et/ou des herbes salées.
- Amener à ébullition, réduire le feu et mijoter en écumant de temps à autre.
- Si vous avez utilisé des morceaux de volaille fraîche (ou un poulet entier), les sortir du court bouillon lorsque cuits (30-40 minutes généralement). Extraire la viande, la mettre de côté pour un usage futur et remettre les os à mijoter avec le reste des ingrédients pour encore 90 minutes environ.
- Passer le bouillon au tamis, laisser refroidir, dégraisser (je garde toujours quand même un peu de gras, il fait froid ici après tout !).
(Soupir de réconfort)
la petite bette xx