Depuis que je suis rentrée de Bucarest, je ne cesse de préparer cette soupe qui fait office de plat complet à la maison. Réconfortant sans être lourd, copieux, parfumé, encore meilleur réchauffé, un mets simple qui cumule les atouts.
Ingrédients500 g de paleron4 poivrons500 g de pommes de terre4 carottes2 branches de céleri3 gros oignons3 gousses d'ail500 g de purée de tomate50 cl de bouillon maisonOrigan, cumin, paprika2 feuilles de laurierSel, poivre 1 noix de saindouxDans une casserole, faire fondre le saindoux et colorer le bœuf découpé en cubes d’1 cm. Ajouter l’oignon émincé, la carotte, les pommes de terre, le céleri et le poivron rouge coupés menu ainsi que l’ail écrasé. Verser la purée de tomate et le bouillon, assaisonner de paprika, cumin, origan, laurier. Saler, couvrir et laisser mijoter 1h30 environ. Allonger avec un peu d'eau mais la soupe doit rester épaisse. Donner quelques tours de moulin à poivre au moment du service.
A côté du musée national des Arts, les briques de la petite église Kretzulescu contrastent avec les immeubles environnants et forment un écrin pour ce buste de Cornéliu Copusu, homme d'une grande piété et opposant au régime communiste dont il a dénoncé les élections truquées en 1946.
Ce sont en effet plus particulièrement les sculptures qui ont attiré mon attention dans ce Paris des Balkans. Elles trônent partout, pas seulement dans les musées.
Dans le centre ville, la place de la révolution est entourée par le Palais Royal et la bibliothèque universitaire devant laquelle, s'élève la statue de Charles 1er.
Une visite du Palais Royal s'impose afin d'avoir une idée de l'Art roumain médiéval et moderne, sans parler de l'impressionnante galerie d'Art européen.
Nous étions fin octobre à Bucarest au moment de la diffusion de films du festival de Cannes,
de la commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale, nommée "chemin vers la liberté",
avec son lot de concerts et défilés. Une excellente période pour s'y rendre sous un magnifique ciel bleu.
Un coup de cœur pour le musée ethnographique Satului qui recense les types de construction ruraux des différentes régions de Roumanie.
Maisons, granges, moulins, puits, églises en bois, torchis, pierre, de toute beauté, colorés ou non.
A ce propos, je me demande si Y. Klein ne s'est pas inspiré du magnifique bleu de certaines maisons pour son IKB...
On ne peut pas parler de Bucarest sans évoquer le Parlement, deuxième plus grand bâtiment du monde après le Pentagone, qui a entraîné la ruine du pays.Que dire des délires urbanistiques de Ceausescu qui a détruit l'image élégante de Bucarest ? Une armée de bulldozers a rasé un tiers du centre historique avec ses demeures néoclassiques ou Art déco, ses maisons séculaires, 25 églises et synagogues, ce qui donne juste envie de pleurer lorsque l'on voit les clapiers inhabités qui les ont remplacées.
Pourtant, il reste de beaux vestiges comme le Palais Cantacuzène actuellement en travaux, qui abrite le musée du compositeur Enesco que j'ai l'espoir de visiter un jour lors d'un prochain voyage à Bucarest... Pour une autre recette de Bucarest, c'est par ici.